L’église Notre-Dame de l’Assomption d’Ychoux, construite au XIV ou XVe siècle, est caractérisée par sa riche décoration intérieure, en partie due au peintre Jean-Henri Tayan.
Si l’on suppose que dès le XIIe siècle, les chevaliers de l’ordre de Malte édifient une chapelle nommée « Temple du désert » à l’emplacement de l’église actuelle, celle-ci ne date que du XIVe siècle ou du XVe siècle. Elle est modifiée vers 1862 avec la construction du bas-côté sud, l’agrandissement du chœur et la construction de la flèche sur le clocher-tour. À l’ouest, le clocher est précédé d’un porche bas
C’est un édifice à trois vaisseaux. Le vaisseau central est prolongé par un chœur à deux travées droites et une abside à trois pans, étayée de contreforts. Les vaisseaux secondaires sont composés de cinq travées voûtées d’ogives à moulures prismatiques. Les fenêtres du chœur sont en arc brisé et géminées dans les collatéraux.
Il y a deux phases de décoration intérieure de l’église. En 1863, peu après l’agrandissement du sanctuaire, un peintre tarbais couvre la voûte « d’un semis de fleurettes rangées en quinconces » et les murs « d’assises de pierre ou de losanges portant une fleurette ou une croix de Malte alternativement ». La signature de l’artiste, visible à la clef de l’arc triomphal, est en partie illisible.
Dans un deuxième temps, ce décor de faux appareil est remplacé, sans doute autour de 1910, par des peintures de Jean-Henri Tayan, artiste qui travaille pour plusieurs églises et mairies landaises. La Sainte Famille avec un berger et la Mise au tombeau sont copiées d’après deux tableaux de Titien, conservés respectivement à la National Gallery de Londres et au Louvre.
Avant ces travaux de rénovation intérieure effectués au XXe siècle, le clocher est rebâti en 1862.
En 2017 les travaux d’embellissement et la réparation du clocher sont réalisés : La flèche du clocher de l’église d’Ychoux, édifiée sous le Second Empire, a été déposée. Sa charpente était très abîmée. Les poutres en bois sur lesquelles elle repose sont fortement dégradées. Elle est solidifiée et reconstruite à l’identique sur place.