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mercredi 1er Janvier 2025 à Parentis à 11h00
jour de prière pour la PAIX dans le monde
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Le temps de l’Avent est une invitation à la conversion.
Cette année, nous vous proposons de réfléchir sur les 4 piliers de l’écologie intégrale comme nous l’enseigne le théologien Fabien Revol :
« L’écologie intégrale c’est une façon d’habiter notre monde pour qu’il soit possible de toujours l’habiter selon quatre relations fondamentales : le rapport à Dieu, le rapport à soi, le rapport aux autres et le rapport aux créatures non humaines. Ce sont quatre relations qui sont interconnectées entre elles. S’il y en a une qui ne va pas, les autres ne vont pas non plus. »
3ième dimanche de l’Avent : Le rapport à Dieu
Entrer dans le regard de Dieu : une question de conversion.
Pour aimer la création comme Dieu l’aime il faut la voir comme Dieu la voit,
la regarder comme Dieu la regarde, et même la connaître comme Dieu la connaît, avec son amour…
« La création est de l’ordre de l’amour.
L’amour de Dieu est la raison fondamentale de toute la création : « Tu aimes en effet tout ce qui existe, tu n’as de dégoût pour rien de ce que tu as fait ; car si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas formé » (Sg 11, 24).
Par conséquent, chaque créature est l’objet de la tendresse du Père, qui lui donne une place dans le monde.
Même la vie éphémère de l’être le plus insignifiant est l’objet de son amour, et, en ces peu de secondes de son existence, il l’entoure de son affection » Laudato Si’ 77
Chose merveilleuse : En se tournant vers l’Esprit Saint par la prière nous pouvons trouver la lumière et la force nécessaire pour cette conversion aussi dure soit-elle car les préjugés, les idées reçues, et le fonctionnement de notre société de consommation s’y opposent.
Et nous, est-ce que nous regardons réellement la Création avec le regard de Dieu ?
2nd dimanche de l’Avent : Le rapport aux autres
Prendre soin les uns des autres et de l’environnement est un message central de Laudato Si’.
Le pape François nous propose d’envisager notre relation avec le monde et avec tous les humains en ayant une approche attentionnée.
Prendre soin des autres ne veut pas seulement dire ‘s’occuper d’eux’.
« Si l’on prend soin des autres, on est relié à eux. Prendre soin de l’autre, c’est nous laisser atteindre par lui, au point de modifier nos priorités. » (Cardinal Turkson)
Prendre soin les uns des autres est un principe chrétien fondamental d’amour.
Jean (13, 34-35) dit : “je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.”
Par conséquent, nous sommes appelés à aimer en prenant soin les uns des autres autant que de la terre, notre maison commune.
Saint Paul dit : “mettez-vous, par amour, au service les uns des autres” (Gal 5, 13).
Le pape François nous encourage à développer une culture consistant à prendre soin les uns des autres et fondée sur l’amour.
“Joint à l’importance des petits gestes quotidiens, l’amour social nous pousse à penser aux grandes stratégies à même d’arrêter efficacement la dégradation de l’environnement et d’encourager une culture de protection qui imprègne toute la société.” (LS 231).
Nous manifestons concrètement notre amour pour notre prochain lorsque nous agissons pour son bien. Qui est notre prochain ? Lorsqu’on lui a posé cette question, Jésus a répondu par la parabole du Bon Samaritain (Lc 10, 25-37). Le Bon Samaritain a versé de l’huile et du vin sur les plaies de l’étranger qui gisait sans défense le long de la route de Jéricho et lui a fait prendre la voie de la guérison. Chacun d’entre nous peut faire de même, en particulier envers les pauvres et les nécessiteux.
Dans Laudato Si’, le pape François écrit que « le principe du bien commun devient immédiatement comme conséquence logique et inéluctable, un appel à la solidarité et à une option préférentielle pour les plus pauvres. Cette option implique de tirer les conséquences de la destination commune des biens de la terre.» (LS 158).
Et nous, comment participons-nous à la recherche du bien commun ?
1er dimanche de l’Avent : Le rapport à soi.
Dans son encyclique Laudato si’, le pape François propose une écologie intégrale dans laquelle le corps n’est pas pensé en soi, mais d’abord en relation. Une vision qui invite à un nouveau rapport à soi, aux autres, à la création et à Dieu.
« Pour le croyant, le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres » explique le pape François dans son encyclique Laudato Si’.
Dans les discours écologiques contemporains, la question de l’éco-anxiété est très présente.
Cependant, en tant que chrétien nous dépassons cette peur en raison de notre espérance qui repose sur le fait que l’être humain est créé bon et a en lui les ressources de la conversion et de l’action ; mais il n’est pas tout seul, cette ressource est soutenue par la résurrection en Jésus-Christ.
La foi chrétienne doit être le moteur de notre action. Cette action sera ainsi le témoignage de notre espérance. Dieu aime la Création et je suis invité à rentrer dans le regard de Dieu sur la Création qui est un regard d’espérance.
Et pour moi, est-ce que mes actions et mon regard sur la Création sont en cohérence avec ma foi ?